
J'ai découvert ce plat de poulet adobo l'an dernier alors que j'essayais de casser la routine en cuisine, et depuis, c'est devenu notre chouchou du mercredi soir. Le truc génial avec ce plat, c'est qu'avec trois fois rien dans les placards, tu obtiens des saveurs hyper profondes. Ce mélange aigre-doux salé, vraiment, c'est super addictif !
Une fois, ma voisine est passée devant chez moi quand je préparais ça, elle s'est carrément incrustée pour dîner à cause de l'odeur. Maintenant, elle m'envoie un texto dès qu'elle sent ce parfum de vinaigre, sauce soja et ail qui sort de chez moi !
Les indispensables
- Hauts de cuisse de poulet : Ici, il faut vraiment prendre cette partie, ça reste bien tendre même après la cuisson. J’enlève la peau pour que la sauce garde une texture sympa, mais à toi de voir.
- Vinaigre de canne : C’est ce qui donne tout le peps ! Si tu trouves du vinaigre de canne comme en Asie, top, sinon le vinaigre blanc classique marche aussi. Oublie le vinaigre de riz, c’est trop doux ici.
- Sauce soja : Je préfère la version réduite en sel, comme ça j’ajuste à ma sauce. Mais la classique ça le fait aussi, faudra peut-être juste doser autrement le reste.
- Sucre roux : Ça équilibre direct l’acidité. Franchement il est indispensable ce petit côté caramélisé.
- Ail : Vas-y franchement sur la dose ! Les gousses entières diffusent tout leur parfum dans la sauce en cuisant.
- Poivre en grains entiers : Pendant la cuisson ils gonflent et tu tombes parfois sur des grains ultra parfumés en croquant dedans.
- Feuilles de laurier : Ça donne une touche herbacée hyper discrète mais super agréable.

Cuisiner sans stress
Saisie ExpressMoi je commence par bien colorer les morceaux de poulet pour que ça ait plus de goût. La poêle en fonte est top, mais n'importe quelle grande casserole qui se ferme fait le job. Pas besoin de chercher la couleur parfaite, il faut juste lancer un peu les saveurs.
Faire la sauceEnsuite j’enlève le poulet et je balance direct l’ail entier et les grains de poivre pour les faire revenir vite fait. Juste de quoi réveiller les arômes avant l’arrivée des liquides. Puis j’ajoute le vinaigre – attends-toi à quelques éclaboussures ! – et après seulement la sauce soja, le sucre, puis le laurier.
Mijoter doucementQuand tout est dans la poêle, je remets le poulet et je baisse le feu. Je couvre pour que la viande reste bien tendre. À la moitié du temps, je retourne les morceaux pour qu’ils s’imprègnent bien de tout.
Sauce veloutéeLe truc à pas zapper, c’est de finir sans couvercle pour que la sauce épaississe bien. Ça concentre tous les parfums et tu obtiens cette sauce brillante et onctueuse, parfaite pour arroser du riz cuit.
J’ai longtemps cru que pour bien manger il fallait des techniques compliquées ou des produits chers. Ce plat m’a prouvé le contraire. La grand-mère de mon ami philippin m’a tout montré, tout expliqué tout doucement : souvent, c’est avec peu d’ingrédients et juste les bons gestes qu’on fait des merveilles à table.
Pour l'accompagner
Le riz blanc, franchement, c’est ce qui va le mieux – rien de tel pour pomper la sauce. Pour une version plus light, essaye le riz de chou-fleur, c’est bluffant ! Des légumes verts vapeur (haricots verts, bok choy) à côté, ça apporte couleur et équilibre. Pour la touche philippine, sers avec des œufs durs, c’est top !
Personnalise tout
Pour le côté fondant, tu peux terminer la cuisson avec du lait de coco (adobo sa gata). Pour ceux qui aiment quand ça pique, balance quelques petits piments oiseaux. Tu préfères plus copieux ? Ajoute des pommes de terre à mi-cuisson. Certains rajoutent même une touche de limonade ou Sprite, pour sucrer et rendre la viande encore plus tendre – à tenter !
Garde-frais
Ce plat fait partie des rares qui sont encore meilleurs deux jours après. Mets les restes dans une boîte hermétique, ça se garde 5 jours tranquille. Les saveurs se développent encore. Tu peux réchauffer doucement à la casserole ou au micro-ondes. Parfois, j’effiloche le reste du poulet et je le mélange à la sauce réduite pour garnir un sandwich… méga gourmand !

Astuces pro
- Laisse les grains de poivre entiers, c’est bien meilleur que le poivre moulu
- Un peu trop acidulé ? Mets juste un peu plus de sucre roux et c’est nickel
- Surtout pas de blancs de poulet ici – c’est sec après cuisson, c’est vraiment dommage
La première fois que j’ai goûté ce plat, je croyais pas qu’un truc aussi simple pouvait être aussi gourmand. Ce plat, c’est un vrai symbole aux Philippines, il mélange à la fois des savoir-faire locaux, espagnols et chinois. À chaque fois que j’en refais, je me dis qu’on a de la chance d’avoir des recettes aussi riches en histoire et en saveurs, transmises depuis des siècles partout dans le monde.
Questions Fréquentes
- → Quel vinaigre est idéal ?
- Le vinaigre de canne est traditionnel, mais le vinaigre blanc ou celui de cidre conviennent aussi.
- → Le sucre est-il indispensable ?
- Ce n'est pas obligatoire, mais il adoucit l'acidité du vinaigre et ajoute une touche de saveur.
- → Peut-on utiliser du blanc de poulet ?
- Les cuisses sont meilleures pour leur tendreté, mais les blancs fonctionnent avec une cuisson plus courte.
- → Avec quoi accompagner l’adobo ?
- Le riz blanc est l'accompagnement classique pour absorber la délicieuse sauce.
- → Possible de le préparer à l'avance ?
- Oui, les saveurs s’intensifient après une nuit. Réchauffez doucement à la casserole.