
La soupe aux choux roulés revisite les classiques de l’Europe de l’Est pour offrir un bol plein de réconfort à chaque cuillère. Du bœuf haché, du chou fondant et du riz moelleux baignent dans un bouillon à la tomate gourmand. On y retrouve tout ce qu’on aime dans les choux farcis, sauf qu’ici, pas besoin de rouler ou de farcir ! Tout se cuisine ensemble et embaume la maison en un rien de temps. C’est la solution parfaite pour les soirs de semaine où on a envie de saveurs maison sans s’épuiser en cuisine.
J’ai imaginé ce plat un hiver où il faisait glacial et où j’avais envie du plat de ma grand-mère mais pas du tout le courage d’enrouler les feuilles de chou. Rien que l’odeur m’a replongée dans les dimanches en famille – mais là, version ultra facile. À la maison, tout le monde a préféré cette façon décomposée : avec chaque cuillère, il y a juste le bon mélange de viande, de légumes et de bouillon, plus besoin de galérer avec les feuilles de chou !
Ingrédients Clés
- Bœuf haché : Cœur de la soupe, il apporte du goût et de la texture. On mise sur une viande 85 % maigre pour l’équilibre parfait : pas trop grasse, mais pleine de saveur.
- Chou vert : Il rend la soupe tendre et douce, tout en s’imbibant du bouillon. Choisissez-le bien lourd, bien ferme, pour un bon croquant fondant.
- Riz long : Des petits grains moelleux qui ponctuent chaque bouchée. Faites-le cuire à part, comme ça il ne gonfle pas trop dans la soupe.
- Tomates : Elles apportent couleur, douceur et acidité. Les tomates concassées en boîte sont idéales, et si possible grillées pour un goût encore plus profond.
- Concentré de tomate : Deux cuillères suffisent à rendre le bouillon plus épais et plus riche. Le goût s’intensifie à la cuisson – magique !
- Bouillon de bœuf : C’est ce qui relie tout : du fait maison c’est encore mieux, mais un bon bouillon en brique fait bien le job.
- Oignons et ail : Base aromatique indispensable, ça rend la soupe parfumée sans effort. L’oignon jaune classique fonctionne à tous les coups.
- Herbes et épices : Pour enrober les saveurs sans jamais dominer. Les herbes séchées dévoilent tous leurs arômes en mijotant tranquillement dans la soupe.
Prépa Idéale
- Commencer tranquillou :
- Faites chauffer un peu d’huile d’olive dans une grande casserole à fond épais. Mettez le bœuf haché dedans, découpez-le en petits morceaux à la spatule en bois. Salez, poivrez et faites revenir jusqu’à ce que ça colore bien – comptez 5 à 7 minutes pour bien griller la viande et booster les saveurs.
- La base parfumée :
- Ajoutez les oignons en dés sur le bœuf déjà doré, laissez-les devenir translucides et tout juste dorés (4 minutes). Puis, l’ail haché rejoint la fête—à peine quelques secondes, juste pour qu’il sente bon. Le secret : surtout pas trop cuire l’ail, sinon attention à l’amertume.
- Tour de magie tomates :
- Mettez le concentré de tomate, remuez et laissez-le foncer un petit moment contre la casserole, c’est ça qui lui donne un goût profond. Ensuite, ajoutez les tomates et leur jus, grattez bien le fond pour garder tous les sucs savoureux.
- Les épices prennent place :
- Basilic, thym séchés et une petite touche de paprika fumé viennent enrober la viande, ça booste tout d’un coup. Faites chauffer un peu les aromates pour bien les faire ressortir.
- Ajout du bouillon :
- Versez le bouillon de bœuf et un peu d’eau, remuez pour que tout se mélange. Portez à frémissement mais doucement, sinon la viande devient dure et le bouillon perd de sa clarté.
- Entrée du chou :
- Le chou, coupé en morceaux, part maintenant dans le bouillon chaud. Remuez pour tout plonger sous la surface, couvrez et laissez cuire tranquille pendant 25 à 30 minutes. De cette manière, le chou ne devient pas tout flasque ni trop fort en odeur.
- Le riz s’invite à la fin :
- Deux poignées de riz cuit dans la marmite à 10 minutes de la fin, c’est le top. Pas plus tôt, sinon il se transforme en bouillie et boit tout le bouillon.
- L’ajustement final :
- Goûtez et remettez un chouïa de sel, poivre ou un peu de sucre roux si l’acidité domine. Pas besoin d’en mettre beaucoup, le goût devient rond sans faire sucré. Laissez la soupe reposer hors feu, couverte, 5 à 10 minutes pour que tout s’imprègne bien.

Ma grand-mère disait toujours qu’il fallait prendre son temps pour la soupe, « plus on attend, plus c’est bon ». Autant vous dire qu’elle avait raison : le mijotage lent, ça transforme vraiment les ingrédients simples. Maintenant, j’en fais toujours deux fois plus – les restes, c’est irrésistible tout au long de la semaine.
Idées Gourmandes pour Servir
Avec cette soupe rustique, on n’a besoin de rien d’autre… ou presque. Une belle tranche de pain de campagne ou une petite brioche tiède à tremper, et c’est le bonheur. Une cuillerée de crème fraîche sur chaque bol apporte une touche douce qui équilibre la tomate. Pour un clin d’œil est-européen, glissez quelques légumes lactofermentés à côté, ça réveille le palais. Ou pourquoi pas des mini-sandwichs au pain de seigle et beurre salé – c’est classique, simple et parfait.
Variantes Chouettes
Vous pouvez facilement transformer cette base en variant les ingrédients. Remplacez le bœuf par du poulet ou du dinde pour un goût plus doux. En version veggie, essayez le duo champignons et lentilles plus bouillon de légumes. Faites entrer d’autres céréales, comme l’orge ou l’épeautre, pour une texture différente et plus de fibres. Ajoutez des légumes colorés (carottes, céleri, poivron…), c’est canon pour le visuel et le peps. Côté herbes, pourquoi ne pas tenter l’aneth ou le carvi pour réveiller le côté traditionnel ?
Garder Frais et Pratique
Pour que les saveurs restent top, laissez la soupe tiédir avant de la mettre dans des boîtes hermétiques plates. Au frigo, elle se garde quatre jours sans soucis – et elle gagne même en goût. Pour réchauffer, optez pour une cuisson douce, et rajoutez un peu de bouillon si besoin pour retrouver la texture d’origine. Pour prévoir longtemps, congelez : la soupe se tient jusqu’à trois mois. Passez juste une nuit au frigo avant de réchauffer, résultat nickel garanti.
Cette soupe aux choux façon roulé, c’est tout le charme de la cuisine de l’Est, revisité pour la vie moderne. On transforme trois fois rien en plat génial, juste en prenant le temps. Ça marche aussi bien pour le repas du soir entre proches qu’avec des invités, accompagné de pain croustillant et de bon beurre. Vous risquez de faire des adeptes dès la première cuillère. Et comme elle se bonifie avec le temps, c’est le plat doudou parfait pour traverser l’hiver avec gourmandise, chaleur et réconfort.

Questions Fréquentes
- → Puis-je préparer cette soupe au slow cooker ?
- Oui ! Faites d'abord revenir le boeuf, les oignons et l'ail, puis transférez le tout dans un slow cooker avec les autres ingrédients. Faites cuire à basse température 6 à 8 heures ou à haute température 3 à 4 heures. Ajoutez le riz cuit dans les 30 dernières minutes.
- → Dois-je cuire le riz avant de l'ajouter à la soupe ?
- Oui, il est recommandé d'utiliser du riz déjà cuit. Si vous ajoutez du riz cru, il absorbera trop de liquide et deviendra pâteux. Et il faudra aussi ajuster le temps de cuisson.
- → Puis-je remplacer le boeuf par de la dinde ?
- Bien sûr ! De la dinde hachée, du poulet ou même un substitut végétal conviennent aussi. Pensez juste à ajouter un peu d'huile lors de la cuisson, car la dinde est moins grasse.
- → Comment conserver les restes de soupe ?
- Gardez la soupe refroidie dans un contenant hermétique au réfrigérateur jusqu'à 3 jours. Elle est encore meilleure le lendemain ! Elle se congèle aussi très bien pour une conservation jusqu'à 3 mois.
- → Puis-je ajouter d'autres légumes à cette soupe ?
- Oui ! Les carottes, céleri, poivrons ou courgettes sont d'excellentes options. Ajoutez les légumes durs comme les carottes en même temps que les oignons, et les légumes plus tendres comme les courgettes dans les 10 à 15 dernières minutes de cuisson.